Pensées et cheminement vers le véganisme
Je suis « devenue » végane il y a trois ans. Refuser de participer à l’exploitation des animaux fut la décision la plus facile à prendre de ma vie. Dans le documentaire Cowspiracy (à voir absolument), l’auteur évoque à la fin (où, alerte spoiler, il décide de devenir végane) un sentiment très particulier. « Ça me fait du bien, je ressens comme un alignement ». Cette phrase m’avait marquée car quelqu’un avait enfin réussi à mettre des mots sur ce sentiment très particulier. J’ai eu envie de partager mon expérience avec vous non pas avec pour message « tout le monde peut devenir végane en une nuit », ce serait un mensonge (mais c’est très courant). Mais pour montrer que le véganisme est un cheminement qui peut toucher tout le monde…. voici à quoi a ressemblé le mien.
Grandir dans un monde carniste
Le carnisme est une idéologie selon laquelle il est considéré comme éthique, normal ou nécessaire de consommer certains animaux et de les élever dans ce but. Est carniste tout-e individu justifiant la consommation de chair animale par les humain-e-s.
Il y a trois ans j’étais encore une viandarde assumée, j’aimais vraiment cela. Je ne m’étais jamais considérée comme une « amie des bêtes ». Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie et n’avais donc jamais eu l’occasion de nouer un lien fort avec un animal, j’étais même dans une distance un peu froide et indifférente. Dans ma famille, la viande était à tous nos repas, et au centre de la table lors des rassemblements familiaux. Aussi, c’était généralement lorsqu’il n’y avait plus de fromage dans le frigo qu’on décidait qu’il était temps d’aller faire les courses. Les produits d’origine animale avaient une place légitime dans ma conception d’un équilibre alimentaire qui était celle apprise à l’école, et dans les médias. Des fruits et légumes, un peu de féculents pour tenir toute la journée, une portion de viande ou du poisson pour avoir des protéines et des bons muscles, et au moins un produit laitier par jour pour avoir de bons os.
Au fil de ma vie, j’avais croisé la route de quelques végétariens (qui tiennent sur les doigts de la main), et ma réaction était chaque fois incrédule, je secouais la tête et demandais « mais enfin pourquoi » ? Les raisons étaient toujours soit le dégoût de la viande (le fait de manger un cadavre), pas d’appétence pour le goût, ou des raisons religieuses. Les goûts et les croyances religieuses, mon éducation m’a appris à ne pas les discuter. Ces choix personnels ne remettaient pas en cause les miens, alors je me disais « oh ben c’est triste » puis continuais ma route en affirmant que je ne pourrais jamais me passer de « charcuterie et fromage, moi ! ». La mise à mort des animaux était un dommage collatéral bien triste, mais après tout c’était l’ordre des choses, pensais-je. Bref, j’aurais pu vivre tranquillement ma vie sans jamais avoir à remettre en question ce que je mangeais et la place des animaux dans cette affaire.
Me réapproprier mon assiette : ma porte d’entrée vers le véganisme
Mon rapport à la nourriture
Puis j’ai connu une dépression et j’ai commencé à me réfugier dans l’alimentation. Je n’avais pas été mince depuis le collège mais mon IMC a grimpé en flèche, j’étais en surpoids et vraiment pas très bien dans ma peau. Mon rapport à la nourriture était devenu très émotionnel et en même temps j’étais complètement déconnectée de ce que je mangeais. Je ne prenais plus aucun plaisir à manger, mais ne m’arrêtais que lorsque j’étais écœurée. Avec aucune activité physique à l’horizon, une anémie épuisante et un tel mal-être, j’ai pris peur face à cette spirale auto-destructrice, il fallait que ça change. Il y avait aussi une dimension spirituelle dans ce déclic. Mon éducation m’avait appris à accorder de l’importance à ce que je mange, à être reconnaissante de ne pas avoir faim, je voulais vraiment retrouver cette connexion avec mon assiette. Je croyais connaître les bases d’une alimentation « équilibrée » (enfin du moins ce que la société m’avait appris à ce sujet, hum) et pourtant je me suis retrouvée démunie lorsqu’il a fallu composer mes menus. J’ai donc entamé des recherches sur la nutrition pour essayer de comprendre de quoi mon corps avait besoin et comment le lui apporter, et me suis mise à faire beaucoup de sport. Je puisais de l’inspiration sur internet avec pour mot-clé « healthy » (sain), la nutrition et le sport sont devenus un hobby et j’ai plongé dans l’univers « fit » et « healthy » sur Tumblr, Youtube et les blogs. Les ressources étaient surtout abondantes chez les anglophones. Donc très rapidement lorsque vous vous intéressez à cet univers et ses influenceurs, les mots « plant-based » et « vegan » apparaissent. Je ne les avais jamais entendus ou vus auparavant (pas même le mot végétalien d’ailleurs), mais je me retrouvais à regarder des assiettes qui avaient l’air aussi saines qu’appétissantes le tout sans aucun produit d’origine animale.
Un exemple des plats plein de couleurs et donnant une impression d’abondance fort
appétissante qui m’inspiraient, ça donne envie non ? Source : Tumblr
Le « manger-mieux » comme première piste
Ma curiosité était piquée : en quoi l’alimentation végétale était-elle meilleure ? J’ai lu beaucoup, pendant des semaines, ce qui touchait à l’alimentation végétale et ses bienfaits. En opposition à la consommation de produits d’origine animale, riche en mauvaises graisses, cholestérol, et issue d’animaux gavés de soja OGM et d’antibiotiques dans des élevages industriels. J’avais déjà éliminé les aliments « raffinés » bourrés d’additifs, sucres et sels et optais pour le tout fait maison. Il n’a pas été difficile de supprimer lentement les produits laitiers de mon alimentation car ils étaient trop gras pour mon régime (même si je ne voulais pas admettre que j’étais au régime). J’ai commencé à consommer beaucoup moins de viandes et de poissons, et à les remplacer par du quinoa, des poids chiches et tout plein de légumineuses, c’était tout à fait délicieux.
Je déconstruisais donc lentement mais sûrement les mythes autour des produits d’origine animale : il faut manger des animaux pour ne pas dépérir et voir ses muscles fondre, il faut consommer des produits laitiers sinon gare à l’ostéoporose… On nous assène ces messages depuis le berceau sans jamais nous dire que les sources de protéines et de calcium existent en quantité et variétés suffisantes dans le règne végétal et que le corps les assimile très bien. Les discours marketing des marques agro ne prenaient plus et m’agaçaient même, je savais décrypter l’étiquette et n’appréciais pas être prise pour une idiote par des discours trompeurs. Bref j’ai fait un gros « ménage » dans mon frigo et la dimension la plus importante est qu’il m’est apparu évident que je n’avais pas besoin de manger des animaux ou ce qu’ils produisent pour vivre en bonne santé. Pour autant, je n’envisageais pas de devenir à 100% végétalienne, cela me paraissait trop compliqué socialement, la priorité était de toute façon ma routine sportive et je ne voulais pas troquer mes basiques et me prendre la tête. Je voulais simplement « mieux manger », aujourd’hui on appelle cela être fléxitarien mais on avait pas encore trouvé de mot qui sonne bien à l’époque. J’en suis un peu revenue d’ailleurs de cette époque très « healthy » et j’assume totalement mes envies de comfort/junk food. (Malgré tout, même quand on achète des « nuggets » véganes pour bien les tremper dans le ketchup, la liste des ingrédients fait beaucoup moins peur, ça reste assez sain !)
D’omnivore à végane en une nuit
Des millions de victimes
Une première barrière était donc abattue, celle de la peur des carences et en même temps une défiance envers les industriels de produits d’origine animale était née. Un soir au fil de mes lectures, je suis tombée sur un article parlant du livre « Faut-il manger les animaux ? ». La formulation de cette question m’a intriguée par tout ce qu’elle peut sous-entendre. Jusque là, le végétalisme était pour moi quelque chose de tout à fait « égoïste », un régime alimentaire plus sain. Voilà qu’il incarnait un défi éthique. Dans une interview, le journaliste interroge l’auteur Jonathan Safran Foer sur le problème sanitaire de l’élevage industriel qui produit des animaux malades. Sa réponse fut mon électrochoc.
« Ils le sont tous (malades) ! La chose la plus bizarre au sujet de cette industrie n’est pas qu’il puisse arriver des choses exceptionnelles, c’est que l’exception soit la règle. Et c’est délibéré, ce n’est pas accidentel. Il existe une compagnie aux Etats-Unis qui concentre à elle seule 7000 accusations de violations de la propreté de l’eau. Si vous avez dix violations, c’est mal, mais 7000 c’est un plan. Deux poulets élevés sur trois ne peuvent pas marcher. Ce n’est pas un accident, c’est délibéré. Ces animaux sont élevés pour devenir tellement gros qu’ils finissent par ne plus pouvoir marcher. Les fermiers ne sont ni méchants ni sadiques – je les ai rencontrés, mais la règle de ce business est le profit. Et les animaux malades génèrent plus de profits que les animaux en bonne santé. Les fermes qui détruisent l’environnement gagnent plus d’argent que les fermes qui y font attention.
D’autre part, le lobby des fermes industrielles est extrêmement puissant. Ils ont 2000 lobbyistes à plein temps et dépensent des centaines de millions de dollars en publicité, en congrès. Quand mon livre est sorti, j’ai eu un e-mail de plusieurs groupes industriels me disant qu’ils devaient se protéger du lobby végétarien hyperpuissant (rires). J’ai fait des recherches et une telle chose n’existe pas. Ça en dit long sur leurs mensonges. Quand on voit une étiquette sur les paquets de viande qui dit « happy cow » (vache heureuse), c’est un mensonge. Le marché de la viande est un commerce basé sur le mensonge. » Source : Les Inrocks
Des poulets si gros qu’ils ne peuvent pas marcher tout ça pour que je puisse manger une escalope ? Mais le monde marche sur la tête ! L’auteur est américain et a surtout enquêté dans les fermes américaines, mais il faudrait se mettre de sacrées œillères pour croire que nos méthodes ne sont pas les mêmes dans un pays où la viande est aussi un produit industriel disponible partout à des prix trop bon marché pour être honnêtes. On pense tous réaliser que l’industrie de la viande est violente, on imagine sans peine qu’il puisse y avoir des cas de maltraitance mais on les pense marginaux et on les voit comme des dommages collatéraux, un mal nécessaire. L’interview était très détaillée en horreurs et a piqué ma curiosité, j’ai donc tapé quelques mots clés dans mon moteur de recherche et suis rapidement tombée sur les premières (et dernières) vidéos montrant le traitement des animaux dans les élevages et les abattoirs que j’ai regardées de ma vie. Il s’agissait du célèbre documentaire Earthilngs.
Ces images m’ont révulsée et glacé le sang car je venais enfin de saisir ce à quoi je participais. Si vous vous apprêtez à le regarder, je préfère vous mettre en garde : c’est très difficilement soutenable. Un mal nécessaire ? Certainement pas non, je pouvais très bien m’en passer pour être en bonne santé. Un mal inacceptable, inutile, injuste et cruel plutôt. Croyez-moi, je n’ai plus jamais été tentée de manger un steak ! Comme je minimisais l’ampleur du problème ! J’imaginais que les animaux étaient trop entassés oui, mais bon, avec la modernité on avait au moins trouvé les moyens de leur assurer une mort sans douleur.
Non, la modernité avait créé un système monstrueux qui broyait les animaux, mais les humains aussi, en les transformant en agents apathiques et abrutis par tant de violence. J’ai voulu creuser la question et l’étendre aux animaux marins, poissons et crustacés. Il est tentant de penser : « ah oui mais les poissons ça va, ils ressentent pas vraiment la douleur je crois ». C’est tout à fait faux, je me complaisais juste dans ma bienheureuse ignorance. Le système nerveux du poisson lui fait bien évidemment ressentir la douleur. La pêche, particulièrement la pêche en chalutage profond, cause des milliards de victimes dont une infime partie seulement arrive dans nos assiettes. L’ampleur du désastre écologique est d’ailleurs vertigineuse : un tel écocide pour manger du poisson, quel gâchis insupportable. Quant au lait et au fromage, comment vous dire que la description du traitement réservé aux vaches laitières est des plus tristes : elles sont inséminées artificiellement jusqu’à l’épuisement, sont constamment malades et blessées, puis sont envoyées à l’abattoir. Idem pour les poules pondeuses qui connaissaient une vie de misère avant qu’elles deviennent inutiles et soient tuées elles-aussi. Sans oublier les poussins mâles qui sont tués à la naissance car inutiles pour ce système capitaliste. Il ne faut pas tellement fouiller pour trouver ces informations, si vous avez le cœur bien accroché et que vous avez envie d’ouvrir les yeux, quelques recherches vous éclaireront.
L’incohérence morale de la consommation et l’exploitation des animaux
Animal sentient « La sentience (du latin sentiens, « ressentant ») désigne la capacité d’éprouver des choses subjectivement, d’avoir des expériences vécues. […] Le concept de sentience est central en éthique animale car un être sentient ressent la douleur, le plaisir, et diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe. Ce fait lui confère une perspective sur sa propre vie, des intérêts (à éviter la souffrance, à vivre une vie satisfaisante, etc.), voire des droits (à la vie, au respect…). Ces intérêts et ces droits impliquent l’existence des devoirs moraux de notre part envers les autres êtres sentients. » Source Wikipedia
J’ai donc lu ce que j’ai pu sur ce livre notamment les avis des lecteurs qui apportaient des informations pertinentes. Je découvris ce soir là la notion de sentience et réalisais qu’il ne m’appartenait pas de disposer de la vie ou la production d’un être qui ne demandait qu’à vivre et sociabiliser, mu par ses propres désirs. Oui, les animaux comme nous, aspirent à la liberté. Or l‘exploitation des animaux pour leur chair ou leur production ne se base sur aucun argument logique mais un système discriminatoire injuste : le spécisme.
Le spécisme est la considération morale supérieure accordée par les humain-e-s à leur propre espèce. Est spéciste toute personne considérant que les animaux ont moins de valeur morale que les humain-e-s et que certaines espèces animales valent mieux que d’autres. Par exemple, le fait de considérer certains animaux comme « de compagnie », d’autres « de bouche » ou « d’élevage », et d’autres « nuisibles ».
D’un point de vue moral, dans une société où l’on peut très bien s’en passer, le fait que l’homme puisse jouir de l’exploitation des animaux ne tient que de l’injustice. Pour la première fois c’était tout le mythe carniste que l’on interrogeait, et je ne lui trouvais aucune excuse valable. Le sentiment est comparable à celui de se réveiller soudainement d’une longue torpeur avec l’esprit embrumé, je ressentais un grand malaise et beaucoup de colère. Le lendemain j’ai acheté ce brillant livre, très accessible, riche en information (notamment des descriptions très détaillées de la réalité des élevages qui me hantent encore) qui vient bousculer plein de constructions sociales autour de la viande. Il m’a confortée dans mon choix et surtout dans l’idée que je ne renonçais à rien mais repensais simplement ma relation au monde. Je vous le recommande si vous hésitez encore, et même si vous êtes déjà végane, il accompagnera votre réflexion avec une approche très intéressante. J’ai vraiment un souvenir très vif de cette nuit qui a été comme une épiphanie.
Je suis en parfaite santé
Et cerise sur le gâteau, je suis en parfaite santé, d’après mes analyses de sang d’il y a moins d’un mois. À ma grande surprise je me suis même débarrassée de mon anémie persistante des années d’omnivore, sans me supplémenter en fer ! A vrai dire, je n’ai jamais douté que l’on puisse être végane et en bonne santé quand on comprend un minimum la nutrition, j’aime juste l’affirmer comme un « et toc » quand on m’embête sur des histoires de carences. Attention cependant à ne pas oublier la B12, direction le site « Vive la B12 » de la Soéciété Végane de France pour vous informer sur ce sujet crucial. Je n’ai même pas toujours eu un régime alimentaire des plus équilibrés. Ma période sportive et healthy m’est passée (mais je me suis remise au sport avec grand plaisir depuis un mois, youpi). Il y a eu des périodes où je sortais beaucoup et ne faisais qu’un seul repas par jour, souvent de la « junk-food » (oui même les véganes aiment les choses bien grasses et salées) et je n’ai jamais vu mes muscles fondre. En fait, il faut bien connaître ses bases et essayer de s’amuser, et puis se dire que l’équilibre nutritionnel se fait sur plusieurs jours et pas sur un seul repas : alors relax ! La plupart du temps, je mange juste assez varié, des plats gourmands qui me font plaisir et plaisir à mes copains quand ils viennent manger à la maison !
Un exemple de repas rapide, facile, très nutritif et très délicieux ! Qui croit encore les végétaliens s’ennuient ?
J’ai eu la chance d’avoir un entourage qui me supporte
Je voudrais terminer ce témoignage par cet aspect qui me tient à cœur. Il a fallu plusieurs années avant que je croise un-e autre végane et bien qu’étant un cas unique j’ai été très bien entourée dans ma transition, ce qui m’a permis de bien la vivre. Certes, il y a eu quelques blagues de la part de mes amis mais ils sont soit passés à autre chose, soit on en a parlé tranquillement. J’ai aussi eu l’immense chance d’avoir une mère réceptive. À mon annonce elle a levé les yeux au ciel, se disant que cette nouvelle crise identitaire passerait bientôt. Puis quand elle a vu que c’était sérieux elle a eu un moment de panique et me voyait déjà faiblarde et en sous nutrition. Je lui ai fait un point nutrition, lui ai donné quelques idées de recettes et dès le lendemain, elle me préparait de délicieux repas végétaliens. Je dis que j’ai de la chance car malheureusement ce n’est pas le cas pour tous. On peut régulièrement lire sur la communauté en ligne les témoignages de jeunes personnes désespérées car leurs parents les forcent à continuer à manger de la viande (très sain comme attitude protectrice…). Ou encore d’autres qui se heurtent à des réactions démesurées de la part de leur entourage, ce qui peut créer un éloignement. Tout le monde peut devenir végane avec quelques ajustements, mais cela peut se révéler plus difficiles pour certains que pour d’autres. Par exemple, s’imposer des changements de régime alimentaire si importants peut s’avérer dangereux pour une personne souffrant de troubles du comportement alimentaire. J’y vois la nécessité de ne pas adopter une attitude culpabilisante et intolérante.
Si c’est votre cas et que vous ne trouvez pas de soutien chez vos proches qui s’inquiètent par exemple pour votre santé, n’hésitez pas à vous informer un maximum sur l’alimentation pour trouver les bons arguments. Il y a le livre « Guide nutritionnel végane » aux éditions La Plage : une lecture rapide et très facile qui suffit à tout savoir sur les bases nutritionnelles de l’alimentation végétale. Vous pouvez aussi vous rapprocher d’associations comme l’Association Végétarienne de France et son incontournable Défi Veggie ou la Société Végane française pour vous faire aider. Pour un soutien moral, vous pouvez retrouver une communauté très active en ligne, comme sur le forum Vegeweb. Vous pourrez aussi vous détendre avec le blog de Insolente Veggie qui m’avait fait beaucoup de bien avec son humour tranchant. Je me suis tout de suite sentie moins seule grâce à la découverte des blogs véganes/lifestyle de filles qui me ressemblent comme Marina du Blog Bleu, Marie de Sweet and Sour, ou encore Gala de Gala’s Blog. Il y a maintenant des chaînes Youtube de véganes aussi. Par exemple Cherry Pepper a toujours de bons conseils et des idées de recettes appétissantes sur la sienne, qu’elle alimente avec son mari lui aussi végane, et très sportif. Enfin, vous avez aussi vraiment beaucoup de groupes Facebook. Certains sont dédiés à l’entraide pour les débutants avec beaucoup d’idées de recettes, d’autres s’adressent à des personnes plus militantes qui maîtrisent bien les notions de la défense animale. Voilà une toute petite sélection très personnelle, n’hésitez pas à cliquer de lien en lien pour trouver des espaces qui vous correspondent. De notre côté, nous sommes en train de préparer des guides, et des articles pleins d’astuces et d’idées de recettes pour vous accompagner dans vos premiers pas vers le véganisme. Si vous êtes déjà végane, restez avec nous pour de l’inspiration au quotidien ! En attendant, n’hésitez pas à soutenir notre projet, et à vous abonner à notre newsletter !
Hey au fait si ce témoignage vous a plu vous pouvez découvrir le parcours de mon acolyte Raphaël qui lui a été très sensible à l’argument environnemental en faveur du véganisme pour étendre ensuite son engagement. Ma transition fut soudaine, la sienne un peu plus longue. N’hésitez pas à lire son histoire, peut-être que vous vous y reconnaîtrez ?
A vous maintenant !
Le véganisme vous intéresse mais vous êtes encore intimidé.e ? N’ayez pas peur, c’est un monde de compassion, de découvertes culinaires et de débats passionnants que vous attend ! Alors oui, vous allez sûrement sortir de votre zone de confort, mais avec un peu de curiosité ce sera un chouette voyage.
Et enfin, n’hésitez pas à me laisser des commentaires juste en dessous et à partager votre témoignage, j’aime beaucoup découvrir les histoires de chacun-e !
Superbe article 🙂 Merci ! Je saurais quoi répondre au prochain qui me dira « l’homme est omnivore » et blablablabla… Je suis végétarienne et à l’heure actuelle les seuls produits aniaux que je consomme sont les oeufs et le fromage, et de moins en moins… La transition est lancée !
J’essaye de faire de plus en plus attention sur les vêtements que j’achète mais pas facile pour les chaussures notamment… Il faut savoir faire des compromis ! J’ai découvert les Veja que j’adore et Will’s vegan shoes, je pense que ça sera un des prochains investissements !
J’ai hâte d’en savoir plus sur cette aventure, en tout cas c’est une super initiative !
Merci beaucoup Camille ! Il y aura du nouveau dans les semaines qui viennent 😉 Bonne chance pour votre transition, on vous encourage !
Raphaël
Je suis ravie de découvrir ton parcours Cheyma. Et bravo pour votre initiative aujourd’hui-demain que je découvre avec beaucoup de joie et d’intérêt ! Je compte bien suivre votre chouette aventure et vous soutenir du mieux que je peux 😉 ! Julie
Hello Julie,
Désolée pour cette réponse tardive mais non moins reconnaissante pour ce très beau commentaire <3 J'espère que mon parcours en inspirera certains, en rassurera d'autres, qu'il sera utile en tous cas 😉 On est super heureux de vous embarquer dans l'aventure avec nous, merci pour ces encouragements ! Cheyma